Destination Martinique 

La Martinique se situe face à l’Amérique centrale, en plein cœur de l’archipel des caraïbes ; parmi les îles Sous-Le-Vent, les plus au nord. Elle occupe la 2ème place dans le groupe des Petites Antilles pour sa superficie, juste derrière la Guadeloupe. Elle est dominée par un sommet culminant à 1'397 m : la célèbre Montagne Pelée. Île volcanique pittoresque avec des plages de sable fin noir, blanc ou poivré encerclée de plantations de sucre, de palmiers, de bananes et d’ananas. La Martinique a un décalage horaire de - 6h en été et - 5h en hiver par rapport à la Suisse. La capitale est Fort-de-France. La langue officielle est le français mais il existe aussi un dialecte créole. L’unité monétaire est l’Euro (EUR).

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Données climatiques fournies uniquement à titre indicatif.

Idéal : de décembre à mai.
Chaud & humide : de mi-juin à novembre.

La Martinique, surnommée l’île aux fleurs porte bien son nom. Les fleurs poussent à foison, exhalant de doux parfums, et les sourires sont aussi naturels que les plages sont belles. D’un bout à l’autre de la «Perle des Antilles», les paysages varient sans cesse, vous réservant de nouvelles surprises à chaque détour de la route. Le Nord, plus luxuriant et nourrit de pluies généreuses, vous offrira des impressions de forêt vierge aux couleurs d’un vert intense. Au centre se trouve la capitale Fort-de-France. C’est là que se concentre la plus forte densité de population, pour une région plutôt agricole et à la bonne humeur omniprésente. Le Sud, plus aride, se conjugue entre steppes et soleil incandescent. Et puis il y a les côtes aux multiples visages : des lagons tranquilles aux eaux turquoise, des criques inaccessibles prises entre d’étroites falaises, des marécages regorgeant de petits crabes rouges, des grèves de sable noir. Autant d’images étonnantes et de découvertes saisissantes qui transformeront vos vacances en voyage de rêve. La Martinique compte environ 390'000 habitants. La population y est mélangée suite à de nombreux métissages, conséquence des rencontres entre les différentes ethnies qui se sont croisées sur ce petit coin de paradis. Et si la communauté béké ne représente que 1 % de la population, elle détient encore les rênes du pouvoir économique (banques, commerces et industries). Chaque année, la baignade du 15 août au Fond Blanc du François réunit tous les descendants des grandes familles, qui ont pour nom Audebert, Despointes, etc. Les Békés restent une caste à part. Les passe-temps favoris des Martiniquais sont le football, les combats de coqs, les paris et les jeux de toutes sortes, sans oublier les zouks du samedi soir, les pique-niques en famille ou l’apéritif entre amis, arrosé de ti-punch. Le tout animé par un appétit de vivre l’instant présent à pleines dents… Le Rhum blanc, vieux ou métissé, est un incontournable auquel on a consacré un musée et que l’on découvre dans de nombreuses distilleries. Marié au sirop de canne, il se transforme en «Ti Punch» et, mélangé au jus de fruit, il se fait appeler «Planteur». Il laisse rarement indifférent… Un peu d’histoire les Arawaks, qui découvrirent cet endroit idyllique il y a plus de 2000 ans de cela, trouvèrent en Madinina ou «Île aux Fleurs», la Martinique actuelle, leur terre promise. Par la suite, les Indiens caraïbes, de redoutables guerriers cannibales, envahirent l’île et exterminèrent tous les hommes Arawaks, pour ne garder que les femmes. C’est ainsi que la Martinique devint «l’île aux femmes» ou Matinino. Lorsque Christophe Colomb y accosta le 15 juin 1502, quelques années avant sa mort, il la décrivit comme la meilleure, la plus fertile, la plus douce et la plus charmante des contrées du monde. C’est lors de son quatrième voyage qu’il «découvre» la très belle, le jour de la St-Martin. D’où son nom : La Martinique. L’histoire de l’ancienne colonie ressemble à s’y méprendre (une certaine prospérité en plus) à celle de sa voisine, la Guadeloupe, avec en toile de fond l’éternelle rivalité anglo-française, l’esclavage et la présence des corsaires. La Montagne Pelée, le 8 mai 1902 inquiète les Martiniquais habituellement indifférents à ses caprices de vieux volcan. Voilà 12 jours que la fumée est plus dense et que l’air est chargé de soufre. Même le lac enfermé dans l’ancien cratère s’est évaporé. Quelques-uns sont partis, mais la plupart assisteront au sinistre spectacle d’un ciel chargé de cendres qui s’obscurcit, alors qu’une explosion cataclysmique fait trembler le sol et bouillonner la mer. Il ne restera rien de la petite capitale martiniquaise. Rien ni personne, puisque les 30’000 habitants de St-Pierre périrent dans cette catastrophe. En fait, il y eut bien un survivant, répondant au nom de Siparis, un prisonnier que son profond cachot protégea du souffle meurtrier qui anéantit St-Pierre en 5 min. Deux autres éruptions détruiront le Morne Rouge et le Prêcheur, avant que la Montagne Pelée ne s’écroule en 1903. Aujourd’hui, elle est encore constamment surveillée. Fort-de-France fondée en 1676 au pied du Fort-Royal, rivalisera avec St-Pierre jusqu’à l’éruption de la Montagne Pelée en 1902. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Fort-de-France devint alors la capitale économique et culturelle de la Martinique. Un musée précolombien, une cathédrale, une architecture variée et un marché où parfums, bruits et couleurs s’entremêlent sauront vous captiver.

Source Indalo Space